Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Mise en place d’une offre de services intégrés en abus et en maltraitance pour les jeunes de 0 à 17 ans

Québec, le 17 août 2018

En vue d’améliorer l’offre de service destinée aux enfants victimes d’abus et de maltraitance et à leur famille, la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ) du Centre intégré universitaire de santé et de services sociaux de la Capitale-Nationale (CIUSSS), le CHU de Québec – Université Laval (CHU de Québec – UL) et ses partenaires ont inauguré hier, le 16 août 2018, un centre où seront offerts des services intégrés en abus et en maltraitance, le SIAM. C’est ce qu’ont souligné aujourd’hui la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, et la ministre de la Justice, madame Stéphanie Vallée.

Le SIAM est situé au 1020, route de l’Église, à Québec, et ouvrira ses portes dès la fin du mois d’août. Il desservira principalement le territoire de la région de la Capitale-Nationale et de la ville de Lévis. Ces services, qui s’inspirent du modèle des Child Advocacy Centres développé aux États-Unis, seront offerts sous un même toit, dans des locaux adaptés aux besoins de la clientèle, permettant notamment une prise en charge globale de l’enfant et de ses parents et leur évitant, ainsi, de se déplacer d’un endroit à un autre. Cette approche repose sur la collaboration et la complémentarité des expertises médicale, psychosociale, sociojudiciaire, policière et du milieu communautaire.

Le projet représente un investissement global de 2,4 M$ sur cinq ans, assumé en grande partie par le Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC) du ministère de la Justice du Québec et Justice Canada. Les coûts d’aménagement des locaux seront quant à eux assumés par le CIUSSS, le CHU de Québec – UL, le Centre intégré de santé et de services sociaux de Chaudière-Appalaches ainsi que les villes de Québec et de Lévis.

Citations :

 « Je me réjouis de la création de ce centre, qui vient compléter les efforts des dernières années pour offrir les meilleurs services possible aux enfants victimes d’abus ou de maltraitance. En plaçant ainsi le jeune et sa famille au cœur de l’organisation des services, nous nous assurons de mieux les protéger, mais surtout d’intervenir le plus efficacement possible. »

Lucie Charlebois, ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie

« La participation de notre gouvernement à ce projet aura un effet positif majeur sur la vie de nombreux enfants vulnérables et de leur famille. Ceux-ci pourront compter sur une aide rassurante, structurée de manière à leur assurer le meilleur encadrement possible, par une prise en charge globale favorisant leur qualité de vie. »

Stéphanie Vallée, ministre de la Justice

« Créer un lieu sûr et accueillant pour les enfants et les jeunes qui ont vécu la maltraitance ou qui ont été témoins de celle-ci, un lieu qui leur permette d’avoir accès à de l’aide et à de l’information, est un élément important de tout effort visant à lutter de façon efficace contre la maltraitance des enfants. Je suis très heureuse que le gouvernement du Canada contribue à ce projet, qui vise à mieux soutenir les jeunes victimes de maltraitance et leurs familles en leur offrant des services spécialisés axés sur les enfants, ainsi que des services de soutien adaptés à leurs besoins individuels. »

L’honorable Jody Wilson-Raybould, C.P., c.r., députée, ministre de la Justice et procureur général du Canada

Faits saillants :

Ce projet découle de l’Entente multisectorielle relative aux enfants victimes d’abus sexuels, de mauvais traitements physiques ou d’une absence de soins menaçant leur santé physique, appliquée au Québec depuis 2001 et au sein de laquelle sont engagés les nombreux partenaires à l’origine du SIAM.

Plusieurs services y seront offerts, dont les suivants :

  • accompagnement continu des enfants et de leur famille;
  • référence systématique des signalements;
  • entrevues judiciaires auprès des enfants;
  • enquête policière et sociale des signalements;
  • évaluation médicale spécialisée;
  • accompagnement du parent non abuseur.

Divers professionnels y collaboreront, notamment un pédiatre-expert en maltraitance, un policier-enquêteur spécialisé en entrevue auprès des enfants, un intervenant social, un procureur aux poursuites criminelles et pénales et un agent de liaison à la coordination multisectorielle. Du personnel de recherche, d’enseignement et de développement d’innovation se greffera également à l’équipe.

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