Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Le ministre Yves Bolduc fait le point sur le processus d'évaluation des médicaments anticancéreux

Québec, le 1 novembre 2011

« Le processus d'évaluation des médicaments anticancéreux continuera d'évoluer, notamment pour mieux tenir compte des considérations éthiques et sociétales. J'ai rencontré au cours des derniers jours les autorités de l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux qui, comme le gouvernement, tiennent à explorer de nouvelles approches afin d'assurer un meilleur accès aux médicaments pour les personnes atteintes de cancer », a déclaré aujourd'hui le ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Yves Bolduc.

Comme l'a rappelé le ministre, « nous avons innové en 2011 en prévoyant une participation active des experts en oncologie au processus d'évaluation des médicaments anticancéreux, essentiellement pour déterminer la valeur thérapeutique des médicaments étudiés en vue d'une recommandation au ministre quant à l'inscription d'un nouveau produit sur les listes de médicaments remboursables ».

Au-delà de cette nouveauté, le docteur Bolduc a précisé qu'à sa demande l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux a accéléré ses travaux afin de revoir certains paramètres de son analyse pharmacoéconomique des produits évalués. En particulier, certains indicateurs de la valeur d'une intervention ou d'un traitement thérapeutique pourraient être ajustés afin de tenir compte des nouvelles réalités au regard des traitements anti-cancéreux

« Pour valider ces nouveaux outils d'analyse et pour alimenter la réflexion en cours, l'Institut va revoir d'ici quelques semaines ses recommandations relatives à quatre médicaments anticancéreux étudiés en 2011 qui n'avaient pas été retenus en fonction des critères d'analyse en vigueur, après quoi je pourrai prendre une décision finale quant à leur inscription », a précisé le docteur Bolduc.

Le ministre a ajouté qu'un réexamen du cadre d'analyse éthique et sociétal est aussi en cours à l'Institut, afin de mieux tenir compte des réalités vécues par les patients. « On pourra par exemple tenir compte de la disponibilité ou non d'autres traitements ou encore du fait que le patient peut être en fin de vie. La révision du cadre d'évaluation des médicaments anticancéreux sera complétée en 2012 », a conclu le ministre de la Santé et des Services sociaux.

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