Ministère de la Santé et des Services sociaux

Information pour les professionnels de la santé

Oreillons

Éclosions d'oreillons

En l’absence d’éclosion, le Québec enregistre environ cinq cas d’oreillons par année (moyenne 2012-2015). L’infection a généralement été acquise à l’étranger, dans des pays où la vaccination n’est pas généralisée.

Éclosion 2016-2017

Au Québec, une éclosion suprarégionale d’oreillons est survenue entre novembre 2016 et avril 2017. Une dizaine de régions ont signalé des cas suspects. Mais, six d’entre elles ont rapportés au moins un cas confirmé. Le cas index (premier cas) a acquis son infection lors d’un voyage aux Philippines. Pour plusieurs  cas, aucun lien épidémiologique n’a pu être établi, ce qui porte à croire que la maladie a circulé dans la population plus que le nombre de cas confirmés ne le laisse supposer. La quasi-totalité des cas était adéquatement vaccinée contre les oreillons. Une personne peut toutefois développer la maladie même si elle a été adéquatement vaccinée. Les symptômes seront alors, en règle générale, atténués.

Le 21 décembre 2016, la Direction de la vigie sanitaire (DVS) du ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a demandé la collaboration des régions afin de suivre la situation à l’échelle provinciale et limiter la transmission dans la population.

Pour plus de détails, consultez le Portrait épidémiologique de l’éclosion d’oreillons 2016-2017

Éclosions antérieures

Entre 2009 et 2011, une importante éclosion d’oreillons a touché plusieurs régions du Québec, alors que plus de 700 cas, confirmés et probables, avaient été rapportés au Bureau de surveillance et de vigie (BSV). Trois éditions du bulletin FlashVigie en ont fait état au cours de l’année 2010, soit les numéros d’avril, de juin et de novembre.

Actions recommandées en présence d’un cas d’oreillons soupçonné ou confirmé

Vigilance

La vigilance est de mise lors de la prise de rendez-vous, à l’accueil et au triage afin de détecter la présence de symptômes compatibles avec les oreillons (ex. : parotidite unie ou bilatérale).

Prévention et contrôle des infections

Les mesures suivantes doivent être appliquées :

  • renforcer l’hygiène et l’étiquette respiratoire dans les salles d’attente;
  • faire porter un masque chirurgical au patient et l’isoler en salle d’examen;
  • demander aux personnes atteintes de rester à la maison au moins cinq jours suivant l’apparition du gonflement des parotides, ou jusqu’à la disparition des symptômes.

Confirmation par les tests de laboratoire

Pour chaque cas d’oreillons suspecté, les tests de laboratoire appropriés doivent être demandés afin d’obtenir la confirmation du cas.

La méthode privilégiée est la détection du virus par RT-PCR :

  • par écouvillonnage buccal autour du canal de Sténon (à proximité des parotides gonflées), qui peut être réalisé jusqu’à 5 jours suivant le début de la parotidite;
  • par échantillon d’urine, qui peut être prélevé jusqu’à 14 jours après l’apparition des symptômes.

La sérologie est peu sensible ou peu spécifique, en particulier chez les personnes vaccinées.

Déclaration des cas

Tout cas d’oreillons clinique ou confirmé par laboratoire doit être déclaré rapidement à la direction régionale de santé publique. Le cas échéant, le service de prévention et de contrôle des infections de l’établissement de santé doit aussi en être informé.

Mise à jour de la vaccination

Il faut profiter de chaque occasion pour mettre à jour le statut vaccinal de toute personne considérée comme non protégée (née après 1970 et n’ayant pas reçu le vaccin contre les oreillons).

Pour plus d’information sur la vaccination contre les oreillons, consulter le Protocole d’immunisation du Québec

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Dernière mise à jour : 07 août 2019, 10:45

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