Ministère de la Santé et des Services sociaux
Information sur le ministère de la Santé et des Services sociaux
Cancérologie
Assurer la qualité des soins et des services
Pour maintenir et rehausser la qualité des soins et des services de cancérologie offerts au Québec, la Direction générale de cancérologie (DGQ) met de l'avant plusieurs mesures telles que :
- L'utilisation de rapports standardisés et structurés
- Les comités de diagnostic et de traitement du cancer
- Des recommandations et des outils concernant l'usage sécuritaire des médicaments en cancérologie
- La formation continue des professionnels
- Le soutien à la recherche clinique en cancérologie
Utilisation de rapports standardisés et structurés
Après chaque test, examen ou intervention, un rapport est rédigé et placé au dossier du patient. Quand un rapport est présenté dans une terminologie standardisée et un format structuré, on dit qu'il est « synoptique ».
L'utilisation de rapports synoptiques favorise la rédaction de rapports complets et précis, et facilite la prise de décision au sujet du traitement. De plus, les rapports synoptiques supportés par une application informatique facilitent une consultation rapide et délocalisée.
Des orientations ministérielles sur le développement et l'utilisation de rapports synoptiques en cancérologie ont été publiées. Elles ont pour but de soutenir la qualité de la pratique clinique en anatomopathologie, en imagerie, en endoscopie et en chirurgie pour les différents sièges de cancer. Pour en savoir plus sur ces orientations ministérielles, consultez le document Orientations ministérielles relatives à l'utilisation des comptes rendus standardisés et structurés pour une pratique médicale de qualité en cancérologie.
Le comité ministériel d’anatomopathologie (CMA) recommande l’utilisation de comptes rendus standardisés et structurés (rapports synoptiques) favorisant ainsi l’amélioration continue de la pratique. Les contenus de ces rapports, proposés par le College of American Pathologists (CAP), ont été adoptés par l’Association des pathologistes du Québec et l’Association des pathologistes canadiens. La DGC du MSSS rend disponible les contenus des rapports du CAP traduits en français, sous forme de formulaires à utiliser en format papier ou dynamique, dans la section Formulaires du réseau (voir les documents dont le titre débute par « Rapports synoptiques de pathologie »). Les versions originales anglaises et les notes explicatives complètes sont disponibles dans la section Cancer Protocol Templates du site Internet du CAP. Des travaux pour l’informatisation des rapports sont en cours.
Comités de diagnostic et de traitement du cancer
Le diagnostic, le pronostic et le traitement du cancer sont en constante évolution et deviennent de plus en plus complexes. La collaboration multidisciplinaire et interprofessionnelle est essentielle.
Dans plusieurs établissements du Québec, des comités de thérapie du cancer sont actifs depuis de nombreuses années. Ces comités réunissent régulièrement des médecins de différentes spécialités, des pharmaciens et des infirmières pour discuter du cas particulier de certains patients présentant des situations complexes. Le but de l'exercice est d'arriver à un consensus sur le diagnostic et le choix d'une thérapie optimale pour ces malades. Ces comités sont d'une grande valeur pour le maintien de la qualité des soins et pour la formation continue des participants.
Il convient donc de les formaliser et d'en assurer l'accès à tous les praticiens œuvrant auprès des malades dont le diagnostic et la thérapie pourraient bénéficier d'une telle concertation. Le Collège des médecins du Québec a publié un guide d’exercice, intitulé Création et fonctionnement d’un comité de diagnostic et du traitement du cancer dans les établissements de santé du Québec . La Direction générale de cancérologie est partie prenante à ce projet.
Consulter le guide Création et fonctionnement d’un comité de diagnostic et du traitement du cancer dans les établissements de santé du Québec
Recommandations et outils concernant l'usage sécuritaire des médicaments en cancérologie
Les médicaments utilisés pour traiter les personnes atteintes de cancer sont de plus en plus efficaces. Cependant, ces médicaments peuvent avoir des effets indésirables importants. Leur usage exige des connaissances expertes et des procédures systématiques pour éviter les erreurs et les accidents. De plus, la fréquence de développement de nouveaux médicaments est très élevée et les combinaisons de médicaments pour traiter les différents sièges de cancer se multiplient.
Recommandations sur l'usage sécuritaire des médicaments
Le ministère de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a publié en 2012 un rapport sur l'usage sécuritaire des médicaments antinéoplasiques au Québec. Ce rapport propose 27 recommandations sur différents sujets pour rendre encore plus sécuritaire l'usage des médicaments en cancérologie au Québec.
Les 27 recommandations contenues dans le rapport sont en voie d'application. Plusieurs comités du réseau de cancérologie du Québec collaborent à leur mise en œuvre, tels que le Comité national de l'évolution de la pratique des soins pharmaceutiques (CEPSP), le Comité national de l'évolution de la pratique des soins infirmiers (CEPSI) et le Comité des cogestionnaires.
Pour en savoir plus sur les 27 recommandations du rapport ministériel, consultez le document L'usage sécuritaire des médicaments antinéoplasiques au Québec - Risques et enjeux pour le patient atteint du cancer.
Outils mis à la disposition des praticiens
Pour favoriser l'usage sécuritaire des médicaments, différents outils sont mis à la disposition des praticiens. Ils ont été mis au point par un sous-comité du CEPSP, en collaboration avec l'Institut national d'excellence en santé et en services sociaux.
Il s'agit entre autres de :
- guides d'administration;
- feuillets de conseils aux patients;
- ordonnances préimprimées pour une grande variété de protocoles de chimiothérapie.
Des mises à jour de ces outils sont effectuées régulièrement. Vous pouvez les consulter sur le site Web du Groupe d'étude en oncologie du Québec (GEOQ) .
Formation continue des professionnels
La compétence des professionnels de la santé est une garantie de la qualité des soins et des services. Les connaissances et les habiletés nécessaires pour répondre adéquatement aux besoins des personnes touchées par le cancer évoluent très rapidement grâce aux avancées de la recherche. La formation continue s'ajoute aux formations initiales des centres d'enseignement et aux programmes d'orientation des établissements de santé du Québec pour développer et maintenir les compétences.
Programme de développement professionnel continu sur les normes de pratique en coloscopie
Le programme de développement professionnel continu sur les normes de pratique en coloscopie à l'intention des médecins coloscopistes, des médecins de famille et des infirmières est en cours d'élaboration.
Programme de formation des infirmières pivots en oncologie
Depuis octobre 2014, un programme de formation accessible par Internet est offert gratuitement aux infirmières pivots en oncologie (IPO) et à l'ensemble des professionnels de la santé œuvrant auprès de la clientèle en cancérologie. Ce programme de 28 heures comprend 3 activités :
- l'autoapprentissage en ligne (10 volets);
- des activités d'échanges avec une tutrice (activité réservée aux IPO - 7 rencontres en webinaire);
- un forum de discussion permettant les échanges sur les pratiques exemplaires.
Une attestation de participation est octroyée aux participantes qui terminent le programme. Les participantes peuvent obtenir des unités d'éducation continue (UEC), permettant ainsi que leurs heures de formation soient reconnues par leur ordre professionnel.
Pour en savoir plus, consultez la page Programme de formation en ligne pour les infirmières pivots en oncologie.
Recherche clinique en cancérologie
La recherche en cancérologie s'exerce dans un continuum qui va de la recherche fondamentale et de la recherche épidémiologique jusqu'à la recherche évaluative, en passant par la recherche clinique et appliquée.
La recherche clinique s'effectue principalement dans les centres de recherche hospitaliers universitaires.
Ces dernières années, un ralentissement dans les activités de recherche clinique a été constaté. C'est pourquoi le MSSS s'est associé au Fonds de recherche du Québec – Santé, pour mettre sur pied un comité d'experts sur la recherche clinique.
Ce comité a pour mandat de proposer des mesures afin d'augmenter la participation des patients et des médecins aux activités de recherche clinique. Le rapport du comité est paru au début de l'année 2015.
Pour en savoir plus, consultez le document Augmenter la participation à la recherche clinique en cancérologie au Québec – Rapport du Comité national de l'évolution de la recherche clinique en cancérologie.
Dernière mise à jour : 09 février 2017