Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
La ministre Lucie Charlebois nomme un vérificateur externe
Québec, le 10 février 2016
Préoccupée par le phénomène des fugues de jeunes filles hébergées au Centre jeunesse de Laval, la ministre déléguée à la Réadaptation, à la Protection de la jeunesse, à la Santé publique et aux Saines habitudes de vie, madame Lucie Charlebois, a annoncé trois mesures concrètes et immédiates visant à assurer une meilleure sécurité de tous les jeunes, notamment ceux confiés aux services des centres jeunesse du Québec.
Ainsi, la ministre a nommé un vérificateur indépendant, monsieur André Lebon, qui aura comme mandat de s’assurer que toutes les règles et les procédures d’encadrement du Centre jeunesse de Laval pour éviter les fugues sont respectées et appliquées comme elles se doivent. « La situation est préoccupante et nous voulons disposer de toutes les informations utiles pour évaluer de façon juste et éclairée nos façons de faire actuelles, ainsi que les possibilités d’amélioration. Nous ne ferons aucun compromis sur la sécurité et le bien-être de nos jeunes filles et de nos jeunes garçons », a déclaré la ministre. André Lebon est consultant depuis 1986 dans le domaine de la santé et des services sociaux. Il a réalisé plus d’une cinquantaine de mandats dans le milieu de la santé et des services sociaux notamment dans les secteurs des services à la jeunesse. Son approche se caractérise par une évaluation en profondeur des situations en vue d'établir un bon diagnostic et par l'identification de recommandations concrètes afin de mener à des résultats tangibles.
Également, tous les directeurs de la protection de la jeunesse du Québec et les présidents-directeurs généraux des établissements du réseau de la santé et des services sociaux ont été convoqués afin d’examiner la problématique des fugueurs et des fugueuses, et plus particulièrement celle des fugueurs récidivistes. « Si cela est nécessaire, à la suite de ces discussions, le gouvernement pourrait proposer une révision de la Loi sur la protection de la jeunesse et le cadre réglementaire qui s’y rattache afin de s’assurer de protéger adéquatement nos jeunes. Les intervenants en protection de la jeunesse doivent avoir en main tous les outils nécessaires pour bien faire leur travail, notamment en ce qui concerne les mesures d’encadrement des jeunes », a ajouté madame Lucie Charlebois.
Finalement, un plan d’intervention global regroupant plusieurs ministères sera élaboré. Ce plan abordera autant les questions de prévention et d’accompagnement des victimes et de leur famille que la mise en commun des forces policières.