Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Le ministre Gaétan Barrette fait le bilan des réalisations de la dernière année à la suite de l'étude des crédits budgétaires

Québec, le 27 avril 2016

Le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette, a dressé un bilan positif de sa dernière année à la clôture de la commission parlementaire sur l’étude des crédits budgétaires 2016-2017. Il fait valoir que dans le cadre de son importante réforme du réseau de la santé et des services sociaux entamée depuis plus d’un an, deux des trois piliers sont déjà en place et commencent à avoir des effets mesurables et probants.

« Nous observons déjà des effets positifs de notre réforme. Les fusions et les nouvelles hiérarchisations des services qui en découlent, de même que l’optimisation des ressources, se soldent par un meilleur accès pour le patient et une réduction des coûts au final. C’est exactement le genre de résultats que nous souhaitions atteindre par la réforme, et qui sera de plus en plus observé au fil du temps », a déclaré le ministre.

Rappelons que la Loi modifiant l’organisation et la gouvernance du réseau de la santé et des services sociaux notamment par l’abolition des agences régionales avait été adoptée le 7 février 2015 et visait notamment à accroître l'efficience et la performance des établissements de santé et de services sociaux par une réduction des structures et de la bureaucratie ainsi qu’à favoriser une gestion administrative saine et rigoureuse. Parmi les impacts qu’elle a eus à ce jour, mentionnons :

  • que la réforme a considérablement aidé à l’atteinte de la cible de réduction des postes d’encadrement qui engendreront des économies de masse salariale de plus de 220 M$ par année, de manière récurrente, à partir de l’année 2017-2018;
  • la diminution des heures supplémentaires effectuées par le personnel soignant et du recours à la main-d’œuvre indépendante;
  • la normalisation des pratiques et des données grâce à l’informatisation des dossiers cliniques.

Pour sa part, la Loi édictant la Loi favorisant l’accès aux services de médecine de famille et de médecine spécialisée et modifiant diverses dispositions législatives en matière de procréation assistée, adoptée le 10 novembre 2015, a permis de conclure des ententes de principe avec la Fédération des médecins omnipraticiens du Québec (FMOQ) et la Fédération des médecins spécialistes du Québec (FMSQ).

Ces ententes ont permis des avancées importantes pour le réseau. Notamment :

  • l’établissement de cibles à atteindre pour les médecins de famille, soit un niveau de prise en charge de 85 % de la population ainsi qu'un taux d'assiduité de suivi de 80 % au 31 décembre 2017. Si les résultats ne sont pas au rendez-vous, les médecins de famille auront une conséquence : une baisse de rémunération de 30 % dès janvier 2018
  • la mise en place de mesures destinées à améliorer l’accessibilité aux soins spécialisés en fonction de la priorité clinique de chaque patient, et dans un délai qui correspond aux besoins de celui-ci.

Dans la foulée du projet de loi 20 et des ententes qui en découlent, nous avons également poursuivi le développement de groupes de médecine de famille (GMF) qui sont au nombre de 270 actuellement. Nous avons également lancé le Guichet d’accès à un médecin de famille (GAMF) qui constitue un nouvel outil pour favoriser l’accès à un médecin de famille, ainsi que la création de 50 super-cliniques d'ici la fin 2018. Ces actions visent toutes le même objectif : offrir un meilleur accès aux soins de première ligne.

Parmi les autres réalisations du ministre, mentionnons l’entrée en vigueur, en décembre dernier, de la Loi concernant les soins de fin de vie, la sortie du Plan de développement 2015-2020 en soins palliatifs et de fin de vie, l’adoption de la Loi sur les activités funéraires, en février dernier, le déploiement de l’offre de service des maisons de naissance de sage-femme au Québec, de même que la mise en place des premiers jalons visant l’implantation du troisième pilier de la réforme du réseau de la santé et des services sociaux, qui est celui du modèle de financement à l’activité.

Toujours dans le but de mieux servir la population, et en vue de mieux protéger les Québécoises et les Québécois dans le cadre des services assurés qui leur sont offerts, le ministre a en outre déposé l’automne dernier le projet de loi 81, qui, s’il est adopté, suivant son étude par les membres de l’Assemblée, permettrait de réduire le coût des médicaments. Ajoutons de plus que le Québec a rejoint l’Alliance pancanadienne pharmaceutique, en septembre 2015, ce qui lui permet d’avoir accès aux ententes d’inscription déjà conclues et de se joindre aux négociations en cours, permettant ainsi au régime public d’assurance médicaments de réaliser d’importantes économies, tout en favorisant un meilleur accès aux médicaments. Par ailleurs, le ministre a aussi présenté à l’Assemblée le projet de loi n° 92, Loi visant à accroître les pouvoirs de la Régie de l’assurance maladie du Québec en modifiant diverses dispositions législatives, qui a pour objectif de permettre à l’organisme de pallier l’insuffisance des moyens légaux dont il dispose, proposant ainsi de répondre aux demandes et aux critiques de la vérificatrice générale.

« Nous avons multiplié les actions et les initiatives en vue de relever les défis auxquels le système de santé du Québec fait actuellement face, c’est-à-dire : l’accessibilité; le contrôle des dépenses; le maintien en bon état de nos infrastructures; et l’équité entre les régions. Les citoyens ont toujours été au cœur de nos préoccupations et les changements apportés au système de santé et de services sociaux ont pour but de répondre au besoin de la population », a conclu le ministre Barrette.

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