Ministère de la Santé et des Services sociaux

Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux

Le gouvernement du Québec marque la fin du mois de sensibilisation à la maladie d’Alzheimer

Québec, le 31 janvier 2012

Avec le Mois de la sensibilisation à la maladie d'Alzheimer qui se termine aujourd'hui, le ministre de la Santé et des Services sociaux, le docteur Yves Bolduc, la ministre déléguée aux Services sociaux, madame Dominique Vien, et la ministre responsable des Aînés, madame Marguerite Blais, tiennent à souligner les percées encourageantes de la recherche de même que les efforts investis au cours des dernières années dans l'amélioration et l'accessibilité aux soins et services destinés aux personnes atteintes de la maladie et aux proches aidants.

Au Québec comme ailleurs dans le monde, l'Alzheimer touche un grand nombre de personnes. On estime qu'un baby-boomer sur cinq sera atteint par cette maladie dégénérative du cerveau. Celle-ci se manifeste par une détérioration progressive et irréversible de la cognition. Ainsi les personnes atteintes présentent généralement des troubles de mémoire et des habiletés de raisonnement diminuées, ce qui les mènent à une perte progressive de leur capacité à accomplir les tâches de la vie quotidienne. D'où l'impact important sur les proches aidants, la famille et l'entourage.

« Avec le vieillissement de la population, on assiste actuellement à une progression de la maladie d'Alzheimer. Il est donc important pour notre gouvernement de se mobiliser pour atténuer cette réalité. Concrètement, au cours de la prochaine année, nous désirons, entre autres, faciliter l'accessibilité à des services adaptés coordonnés pour les personnes atteintes et leurs proches, améliorer le soutien à domicile de même que la qualité de vie dans les milieux de vie substituts ainsi que les soins de fin de vie, soutenir les proches aidants et encourager la recherche », a expliqué le ministre Bolduc.

Le gouvernement du Québec a entrepris ces dernières années, de concert avec les partenaires engagés sur le terrain, plusieurs actions dans ce dossier, dont l'amélioration de l'accès aux services de santé et aux services sociaux de première, deuxième et troisième ligne, le développement et la distribution des guides de pratique basés sur des données probantes, l'élaboration et la mise en place des programmes d'enseignement et de formation pour les intervenants impliqués ainsi que la mise en œuvre d'un plan de services intégrés pour les personnes âgées.

« Notre gouvernement accorde la plus haute importance à l'humanisation des soins et services offerts aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et leur entourage. Ces femmes et ces hommes ont besoin d'être accompagnés et soutenus, et ce, au quotidien et durant toutes les phases de la maladie. C'est pourquoi l'approche humaine, centrée sur la personne et ses besoins, est primordiale », a ajouté la ministre Vien.

Quant aux proches aidants, ils jouent un rôle essentiel dans l'offre globale de service puisqu'ils permettent, entre autres, aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer de demeurer plus longtemps à la maison. « Les proches aidants apportent une contribution inestimable à notre société. C'est pourquoi le ministère de la Famille et des Aînés soutient financièrement des projets afin d'améliorer les services qui leur sont destinés notamment en leur fournissant du répit, en brisant leur isolement ou encore en facilitant l'accès à des services psychosociaux. Ils profitent également des Appuis pour les proches aidants, une initiative mise sur pied en 2009 par le gouvernement et la Fondation familiale Lucie et André Chagnon qui bénéficie d'une enveloppe de 200 millions de dollars sur 10 ans et dont le déploiement sur l'ensemble du Québec sera finalisé d'ici la fin de 2012 », a indiqué madame Blais.

« Notre gouvernement mise, entre autres, sur la sensibilisation et la prévention, et ce, afin de promouvoir une meilleure compréhension de la maladie ainsi qu'une prise de conscience des facteurs de protection qui peuvent retarder son apparition. Aussi, il faut se réjouir des nouvelles avancées en recherche et des percées encourageantes sur le plan de la génétique qui apportent un espoir nouveau à plusieurs familles. Retarder ou ralentir le développement de la maladie d'Alzheimer, voilà les nouveaux défis de la médecine! Et je suis convaincu que nous y arriverons », a conclu le docteur Bolduc.

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