Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Pandémie de la COVID-19 – L’opération pour stabiliser la main-d’œuvre dans le réseau de la santé se poursuit : le ministre Christian Dubé déploie son registre d’exception
Québec, le 24 novembre 2020
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, annonce aujourd’hui une nouvelle mesure pour que le réseau de la santé et des services sociaux se dirige vers une culture favorisant la stabilité du personnel : la création d’un registre d’exception de la mobilité de la main-d’œuvre.
Le registre d’exception de la mobilité de la main-d’œuvre en milieu de vie pour aînés et du personnel vise avant tout à quantifier et à suivre l’évolution des mouvements du personnel ayant des contacts rapprochés avec les usagers, lorsque ceux-ci sont inévitables en raison d’un risque de rupture de service pouvant compromettre la sécurité des usagers. Le registre, qui est utilisé depuis novembre, en est à la première phase de son déploiement, et a déjà fait ses preuves. Une fois pleinement déployé, il aura pour avantage :
- de fournir un portrait d’ensemble de la stabilisation de la main-d’œuvre dans les milieux de vie;
- de permettre de mesurer les mouvements entres les installations impliquant un changement de zone, froide ou chaude;
- d’attribuer la responsabilité de la décision au gestionnaire dédié afin d’assurer que toutes les autres solutions aient été envisagées et que les normes en matière de prévention et de contrôle des infections soient respectées.
Il est important de rappeler que lorsqu’un employé doit être déplacé d’un milieu, passant d’une zone froide à une zone chaude, l’autorisation du responsable de la prévention et du contrôle des infections est nécessaire. Pour un déplacement exceptionnel de milieu de vie impliquant un mouvement d’une zone chaude vers une zone froide, l’autorisation du président-directeur général de l’établissement auquel il est rattaché est requise.
Citations :
« Nous passons d’une gestion de la mobilité à une gestion de la stabilité de la main-d’œuvre dans le réseau de la santé. Avec la création de ce registre, nous nous dotons d’un outil quantitatif, fondé sur le principe d’imputabilité. De même, grâce aux données recueillies par l’entremise de la gestion des horaires, il est maintenant possible de suivre le parcours de nos professionnels du réseau, ce qui nous permet d’observer les tendances et d’agir en conséquence dans le but d’avoir une main-d’œuvre stable. Au-delà de la COVID-19, on doit offrir des services de proximité à nos aînés. C’est une question de dignité. »
Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux
« Nous avons tout mis en œuvre pour éviter que la situation inacceptable du printemps dernier ne se répète dans les milieux de vie accueillant les personnes aînées, et le registre annoncé aujourd’hui témoigne entre autres de l’efficacité des moyens adoptés pour y arriver. Ces nouvelles mesures de stabilité de la main-d’œuvre nous aideront à mieux contrôler la mobilité du personnel afin de conserver le meilleur équilibre possible entre la sécurité des usagers, et tout particulièrement celle des plus vulnérables d’entre eux, et le maintien d’une offre de service suffisante pour garantir leur qualité de vie et leur dignité. »
Marguerite Blais, ministre responsable des Aînés et des Proches aidants
Faits saillants :
L’implantation du registre des exceptions de mobilité de main-d’œuvre est actuellement en cours dans les établissements publics et privés conventionnés ayant la mission CHSLD. Les travaux se termineront au cours du mois de décembre.
Soulignons que d’autres mesures visant à favoriser la stabilité de la main-d’œuvre sont en cours de déploiement. Il sera éventuellement possible de mesurer le pourcentage d’employés en centre d’hébergement et de soins de longue durée qui ont été stabilisés dans un seul milieu de vie, notamment par l’entremise des modules de gestion des horaires.
Rappelons que la limitation de la mobilité au sein du réseau est une des mesures phares du plan d’action visant à lutter contre la deuxième vague de la COVID-19.