Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Le ministre Yves Bolduc souligne le dépôt du projet de loi visant à prévenir les cancers de la peau causés par le bronzage artificiel
Québec, le 15 mai 2012
Le projet de loi visant à prévenir les cancers de la peau causés par le bronzage artificiel a été présenté aujourd’hui à l’Assemblée nationale. « Ce projet de loi viserait spécifiquement les jeunes de moins de 18 ans. En effet, il est démontré que les jeunes sont particulièrement vulnérables aux dangers du bronzage artificiel, qui peut provoquer des cancers de la peau, incluant le mélanome, un vieillissement prématuré de la peau et d’autres problèmes de santé », a déclaré le docteur Yves Bolduc, ministre de la Santé et des Services sociaux.
Le projet de loi aurait pour objet d’interdire l’offre aux personnes mineures, contre rémunération, de services de bronzage obtenus au moyen d’un appareil émettant des rayonnements ultraviolets, tels les lits et les cabines de bronzage. D’autres dispositions concernant notamment la publicité ont été inscrites au projet de loi. Ainsi, celle-ci ne pourrait être destinée aux personnes mineures et toute publicité en faveur du bronzage artificiel devrait contenir une mise en garde sur ses effets nocifs et mentionner l’interdiction prévue pour les jeunes de moins de 18 ans.
« À l’unanimité, les grands acteurs de la communauté médicale et scientifique incluant l’Organisation mondiale de la santé, la Société canadienne du cancer, l’Association des dermatologistes du Québec, l’Association canadienne de dermatologie, l’American Association of Dermatology, l’Institut national de santé publique du Québec ainsi que les directeurs et directrices de santé publique des différentes régions ont dénoncé les risques du bronzage artificiel. En outre, plusieurs pétitions présentées à l’Assemblée nationale témoignent d’une préoccupation réelle du public à l’égard de la protection de la santé des jeunes, une préoccupation que nous partageons », a poursuivi le docteur Bolduc.
Des lois ou règlements similaires existent déjà ailleurs au Canada et dans le monde, notamment en Nouvelle-Écosse, en Colombie-Britannique, dans de nombreux États américains et dans plusieurs pays européens, incluant la France et l’Allemagne.
« Les discussions qui s’annoncent en commission parlementaire et à l’Assemblée nationale autour de ce projet de loi favoriseront une sensibilisation accrue aux risques des rayons ultraviolets, non seulement chez les jeunes, mais aussi dans la population en général. Le dépôt d’un tel projet de loi aujourd’hui démontre le souci de notre gouvernement de poser des actions concrètes afin de prévenir les cancers de la peau », a conclu le ministre Yves Bolduc.