Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Diminution du recours systématique à l’urgence - Un projet déployé en Montérégie dès cet été
Montérégie, le 23 juin 2021
L’adjointe parlementaire du ministre de la Santé et des Services sociaux et députée de Soulanges, Marilyne Picard, a annoncé aujourd’hui, au nom du ministre de la Santé et des Services sociaux, Christian Dubé, le déploiement d’un projet qui permettra de diminuer le recours systématique à l’urgence en Montérégie.
Ce projet est piloté par les services préhospitaliers d’urgence du Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Centre, en collaboration avec le Centre de communication santé et le Centre intégré de santé et de services sociaux de la Montérégie-Ouest. Il a pour but de réduire les transports ambulanciers jugés non urgents vers les urgences et ainsi optimiser les ressources ambulancières et hospitalières afin qu’elles répondent plus efficacement aux réelles urgences vitales. Ce projet représentera d’ailleurs une diminution annuelle totale de près de 5 500 transports vers les urgences dès 2022-2023, pour la Montérégie-Ouest.
Le projet sera déployé dans un premier temps sur le territoire de la Montérégie-Ouest dès juin 2021 pour graduellement s’étendre à l’ensemble de la Montérégie au cours de l’automne prochain.
Citations :
« L’objectif de cette approche est que les usagers en situation de détresse vitale puissent recevoir une prise en charge ambulancière et hospitalière plus rapide et que tous les usagers bénéficient de services mieux adaptés à leurs besoins. Ce projet en Montérégie s’inscrit dans la volonté de notre gouvernement d’améliorer l’accès aux soins de première ligne, partout au Québec. Il permettra une optimisation des services déjà disponibles, en dehors des urgences hospitalières. »
Christian Dubé, ministre de la Santé et des Services sociaux
« Je suis fière de souligner le déploiement de ce projet en Montérégie, qui permettra d’instaurer des mécanismes efficaces pour favoriser une utilisation optimale des services et des ressources disponibles. Il s’agit d’un bel exemple de collaboration interprofessionnelle entre les techniciens-ambulanciers paramédicaux et les infirmières. Je tiens à remercier l’ensemble des équipes qui prendront part à ce projet. »
Marilyne Picard, adjointe parlementaire du ministre de la Santé et des Services sociaux et députée de Soulanges
Faits saillants :
- Lorsqu’un appel placé au 911 pour une ambulance est classé « non urgent » par le répartiteur médical d’urgence, un triage secondaire par une infirmière de l’unité de soutien clinique, basée à même le Centre de communication santé Alerte santé, sera effectué. Celle-ci évaluera plus en détail la situation de l’usager et lui proposera une réorientation vers des services autres que l’urgence, si ceux-ci répondent adéquatement à son besoin.
- Une coévaluation de la situation de l’usager par l’infirmière et le technicien ambulancier paramédical, lorsque celui-ci est présent sur les lieux avec l’usager, est également prévue. Dans tous les cas, que ce soit à la suite du triage secondaire ou de la coévaluation, si la situation de l’usager requiert véritablement un transport ambulancier vers l’urgence, celui-ci sera effectué.
- Aussi, si l’usager ne consent pas à la réorientation, il sera automatiquement orienté vers l’urgence. Dans ce cas, si l’état de l’usager ne requiert pas de transport ambulancier, des modes de transport alternatif lui seront proposés, et ce, toujours dans le but de donner priorité aux transports ambulanciers pour des urgences vitales.
- Cette annonce s’inscrit dans la foulée du déploiement d’un projet de régulation des demandes préhospitalières pour les appels non urgents, qui s’appliquera, à terme, à l'ensemble du territoire québécois. Ce projet représentera une diminution annuelle totale de 60 000 transports vers les urgences dès 2022-2023.