Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Pour un meilleur accès aux soins - Le ministre Réjean Hébert se dit déterminé à améliorer la gestion des urgences
Québec, le 13 février 2013
À l’occasion de l’étude des crédits de son ministère, le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des Aînés, le docteur Réjean Hébert, a déclaré aujourd’hui qu’il était déterminé à améliorer la gestion des urgences, dans le but d’assurer un meilleur accès aux soins non seulement dans les urgences, mais aussi à l’échelle de tout l’hôpital et dans l’ensemble du réseau de la santé.
« La situation dans les urgences est relativement stable, mais elle demeure difficile. On constate que les établissements de Québec, de la métropole et de la périphérie de Montréal éprouvent davantage de difficultés, notamment en raison de facteurs démographiques. Par ailleurs, l’épidémie de grippe de cet hiver a mis en évidence l’importance d’assurer un bon accès aux services de première ligne, ce qui est une autre façon d’aider les équipes souvent surchargées des urgences », a déclaré le ministre.
Le ministre a d’ailleurs présenté plusieurs mesures propices à un meilleur fonctionnement des urgences aux deux associations représentant les médecins d’urgence (Association des médecins d’urgence du Québec et Association des spécialistes en médecine d’urgence du Québec). Ainsi, le Guide de gestion des urgences sera mis à jour, ce qui n’a pas été fait depuis 2006. Cet outil permet aux établissements de miser sur les meilleures pratiques possible, afin d’optimiser les services offerts aux patients. En outre, on maintiendra le monitorage quotidien de l’achalandage des urgences.
« Au-delà de ces mesures d’application générale, nous adopterons un plan de désencombrement des urgences pour chaque établissement connaissant des difficultés plus criantes. Je sais pouvoir compter en cela sur la contribution des établissements et des agences de la santé et des services sociaux, qui sont les premiers imputables des résultats obtenus sur leurs territoires respectifs », a poursuivi le docteur Hébert.
Le ministre a aussi fait part de sa volonté d’améliorer l’accessibilité des services de première ligne, surtout lorsque le réseau est sous pression, par exemple, au moment d’un épisode de grippe saisonnière : « Je suis convaincu qu’il sera possible de prendre en charge plus efficacement les patients en première ligne, en travaillant de concert avec les agences, les établissements et les représentants des médecins de famille. »
Amélioration de l’offre de service des groupes de médecine de famille
Ainsi, le docteur Réjean Hébert a déclaré, toujours dans le cadre de l’étude de crédits, qu’il comptait mettre en œuvre certaines mesures afin d’améliorer l’offre de service des groupes de médecine de famille (GMF) avant que ne surviennent de nouvelles crises ou de nouvelles pressions excessives sur les urgences.
En effet, selon de récentes observations, 40 % des GMF au Québec n’atteindraient pas leur cible d’inscription à partir de laquelle leur financement est établi, et bon nombre d’entre eux n’offrent pas de services médicaux généraux la fin de semaine à partir des sites mêmes du GMF.
« Nous concluons qu’il y a nécessité de revoir le modèle et d’établir un nouveau cadre de référence, tant pour rendre celui-ci plus conforme aux nouvelles réalités de la pratique que pour assurer l’équité dans l’allocation des ressources entre les GMF », a ajouté le docteur Hébert.
Parmi les nouvelles mesures envisagées, notons la création de nouvelles tranches de financement afin de mieux tenir compte des réalités des petits groupes de médecins, la modulation de l’offre attendue de services en GMF en fonction du nombre de patients inscrits, la révision de la couverture de services en heures défavorables, ainsi que l’attribution de ressources professionnelles supplémentaires pour les GMF performants.
« Notre gouvernement croit toujours aussi fermement à la formule des groupes de médecine de famille, qui réside dans une organisation clinique fondée sur la pratique de groupe et l’interdisciplinarité, mais leur contribution à l’amélioration de l’accessibilité et de la continuité des soins et des services médicaux est bien sûr conditionnelle à l’efficacité globale de leur déploiement, d’où l’importance du respect des ententes », a conclu le ministre Hébert.