Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Une meilleure équité interrégionale - Le ministre Réjean Hébert confirme de nouveaux budgets de 7 011 800 $ pour le soutien à domicile aux personnes âgées en Mauricie et dans le Centre-du-Québec
Trois-Rivières, le 7 mai 2013
Le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des Aînés, Réjean Hébert, accompagné de la députée de Champlain, Noëlla Champagne, est fier d’annoncer que la Mauricie et le Centre-du-Québec se voient confirmer de nouveaux budgets annuels de 7 011 800 $ pour améliorer les soins et services à domicile offerts aux personnes âgées dans les deux régions. De plus, une injection de crédits supplémentaires de 5 209 600 $ est octroyée pour couvrir l’augmentation des coûts de développement de ce territoire. L’attribution de ces sommes vient ainsi améliorer l’équité entre les régions en matière d’allocation des ressources.
Investissements pour les soins et services à domicile
Dans le cadre de l’engagement du gouvernement d’ajouter 110 millions de dollars en soins à domicile, la Mauricie et le Centre-du-Québec se voient confirmer de nouveaux budgets annuels de 7 011 800 $ pour améliorer les soins et services à domicile offerts aux personnes âgées sur leur territoire.
« Je suis fier de l’effort que nous faisons cette année pour renforcer l’offre de soins à domicile, comme aujourd’hui, en Mauricie et dans le Centre-du-Québec. L’amélioration des services aux personnes âgées en perte d’autonomie est l’une des grandes priorités de notre gouvernement, comme le confirmera aussi notre approche en matière d’assurance autonomie, qui sera dévoilée sous peu. L’amélioration immédiate du soutien à domicile permettra de desservir davantage d’aînés, d’aider encore plus judicieusement celles et ceux qui reçoivent déjà des services et de mieux soutenir les familles », a précisé le ministre Hébert.
Ces nouveaux crédits comportent trois volets :
5 327 300 $ pour l’intensification des services à domicile fournis par les établissements et les entreprises d’économie sociale.
754 300 $ pour la consolidation des réseaux de services intégrés aux personnes âgées des établissements, qui favorisent l’intégration, la coordination et la continuité des services aux aînés. L’ajout d’intervenants et de gestionnaires de cas pour le suivi personnalisé des personnes est un élément essentiel de l’amélioration des services aux personnes âgées.
Et 930 200 $ pour le soutien accordé aux organismes communautaires intervenant auprès des aînés et de leurs proches. « Les organismes communautaires œuvrant auprès des personnes âgées sont des partenaires précieux pour le réseau particulièrement pour le maintien à domicile. Ces crédits supplémentaires leur permettront d’améliorer leur offre de service auprès de cette clientèle », a précisé Véronique Hivon, ministre déléguée aux Services sociaux et à la Protection de la jeunesse, responsable des organismes communautaires.
Meilleure équité interrégionale
Pour la Mauricie et le Centre-du-Québec, une enveloppe de 5 209 600 $ a été allouée pour soutenir les coûts de développement de la région. « L’ajout de ces crédits permettra notamment d’augmenter les services de santé de première ligne et de mieux répondre aux besoins de la population, à l’échelle locale et régionale, en plus de contribuer à améliorer l’équité interrégionale de financement », a ajouté le ministre Réjean Hébert.
« Les personnes en perte d’autonomie de la Mauricie et du Centre-du-Québec, ainsi que les membres de leur entourage, verront s’améliorer de façon marquée l’offre de soins à domicile. Les deux régions profitentaussi d’une injection budgétaire significative pour corriger un certain sous-financement historique », a pour sa part déclaré la députée de Champlain, Noëlla Champagne.
En effet, l’injection de ces sommes annoncées aujourd’hui contribuera à améliorer l’équité du financement de la santé entre les régions, dont celles de la Mauricie et du Centre-du-Québec. Cette méthode consiste à répartir les enveloppes budgétaires disponibles en tenant mieux compte des caractéristiques régionales et des besoins de la population, notamment sous l’angle de l’évolution démographique.