Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Le Registre québécois du cancer est maintenant opérationnel
Québec, le 18 juin 2013
« Le Registre québécois du cancer est maintenant opérationnel. Cet outil novateur constitue désormais un des piliers de notre action et permettra d’orienter les interventions du ministère de la Santé et des Services sociaux, des établissements et des cliniciens de tout le Québec. L’objectif ultime est d’améliorer nos façons de faire dans la lutte contre le cancer, maladie qui est la première cause de décès au Québec », a déclaré aujourd’hui le ministre de la Santé et des Services sociaux, Réjean Hébert.
La plupart des établissements du réseau ont procédé avec succès à la transmission de données vers la nouvelle banque de données centrale qu’est le Registre québécois du cancer. Il s’agit d’une étape cruciale tant pour le réseau de santé, la Direction québécoise de cancérologie, les équipes soignantes que pour les personnes atteintes d’un cancer.
Le Registre québécois du cancer (RQC) permet de documenter tous les cas de cancer en consolidant l’information disponible, notamment sur la nature de la tumeur, le stade de la maladie et sur les traitements. Le Registre, qui remplace le Fichier des tumeurs du Québec, répond notamment à des objectifs de surveillance de l’état de santé de la population, de planification des soins, de soutien à la recherche et d’évaluation des programmes. Il permet également de répondre aux besoins de la Direction québécoise de cancérologie et du Programme québécois en matière de lutte contre le cancer.
Plus de 150 variables sur chaque cancer
Pour assurer l’évolution du Registre québécois du cancer, près de 65 établissements offrant des traitements aux personnes atteintes de cancer ont procédé à l’implantation de registres locaux répondant aux normes du RQC. De la formation ainsi que des activités de soutien et d’accompagnement sont aussi offertes aux archivistes médicaux qui constituent des acteurs clés dans l’implantation du RQC. Parallèlement, des travaux seront menés pour standardiser et informatiser le contenu et le format des rapports de pathologie, ce qui facilitera le travail des pathologistes tout en permettant d’alimenter plus efficacement le nouveau registre. Les travaux visant à assurer la qualité des données se poursuivront jusqu’en 2014.
La Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ), qui collabore avec les équipes du ministère de la Santé et des Services sociaux à l’implantation du Registre, est responsable du développement et du fonctionnement de la base de données du RQC. « D’ici décembre 2016, des données supplémentaires portant sur les quatre principaux types de cancer, soit le cancer colorectal et ceux du sein, du poumon et de la prostate, viendront enrichir le Registre. Au final, c’est plus de 150 variables différentes qui pourront ainsi être consignées de façon centralisée, à partir des informations de 65 établissements de santé », a précisé Jacques Cotton, le nouveau Président-directeur général de la RAMQ.
Des processus garantissant la sécurité de la transmission des informations ont également été mis en place, tout comme ceux exigés afin de respecter les normes internationales en ce qui a trait à la mise sur pied d’un registre sur le cancer.
« Le développement du Registre québécois du cancer s’inscrit dans une volonté de perfectionner, de façon continue, les services offerts dans ce domaine en donnant aux équipes interdisciplinaires sur le terrain les outils nécessaires pour mieux documenter et mieux évaluer les soins dispensés. Il s’agit d’une excellente nouvelle, tant pour ceux qui luttent contre cette maladie que pour les chercheurs et les cliniciens », a conclu le ministre Hébert.