Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Le ministre Hébert annonce que le CHUS est désigné Centre de référence pour le traitement du cancer du poumon et Centre affilié pour le traitement du cancer de l’œsophage
Trois-Rivières, le 7 février 2014
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, ministre responsable des Aînés et ministre responsable de la région de l’Estrie, le docteur Réjean Hébert, a annoncé aujourd’hui que le Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke (CHUS) est officiellement désigné Centre de référence pour le traitement du cancer du poumon et Centre affilié pour le traitement du cancer de l’œsophage.
« Notre gouvernement a pris l’engagement d’intensifier la lutte contre le cancer et d’améliorer la qualité et l’accessibilité des soins et des services qui y sont liés. C’est précisément dans cet objectif que s’inscrit notre démarche pour désigner des centres de référence et des centres affiliés pour le traitement du cancer du poumon et de l’œsophage. Ce processus de reconnaissance favorisera une meilleure prise en charge des patients et contribuera à améliorer la qualité des services en misant notamment sur le développement des compétences et le maintien d’activités dans les centres régionaux », a déclaré le ministre Hébert.
17 établissements désignés au Québec
Cet établissement compte parmi les 17 centres hospitaliers désignés aujourd’hui comme centres affiliés ou centres de référence pour le traitement du cancer du poumon et/ou de l’œsophage. Ces établissements sont répartis dans 13 régions du Québec.
Pour être désigné centre de référence ou centre affilié, un établissement doit répondre à une série de critères qui ont fait l’objet d’une consultation étendue et qui seront révisés tous les deux ans dans un souci d’assurance de la qualité. Parmi ces critères, notons le volume de patients pris en charge, les délais de traitement, la participation à un comité de diagnostic et des thérapies du cancer, de même que la contribution à des protocoles de recherche fondamentale, clinique ou évaluative.
Les centres de référence sont reconnus pour leur expertise de pointe et traitent annuellement un volume de patients suffisant pour assurer le maintien des compétences de leur personnel. Ils possèdent de plus une équipe suprarégionale dédiée au siège tumoral identifié (poumon ou œsophage).
Les centres affiliés traitent aussi un volume de patients significatif, mais inférieur à celui des centres de références. Ils doivent établir une entente formelle de collaboration avec un centre de référence, notamment afin de participer au comité de diagnostic et des thérapies du cancer, d’utiliser ses algorithmes d’investigation, de traitement et de suivi, et d’y transférer les cas plus complexes, au besoin. Ils possèdent une équipe interdisciplinaire désignée pour assurer une complémentarité et une continuité dans les soins et les services offerts aux patients atteints de cancer dans leur région.
« Encourager la collaboration entre les établissements tout en maximisant la complémentarité de leur expertise est sans contredit un excellent moyen d’optimiser la lutte contre le cancer à l’échelle régionale et nationale. C’est une belle suite que donne notre gouvernement au plan d’action en cancérologie adopté l’an dernier, et je suis ravi que l’expertise du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke soit ainsi reconnue et mise à profit », a conclu le ministre Hébert.