Ministère de la Santé et des Services sociaux
Salle de presse du ministère de la Santé et des Services sociaux
Entente de principe avec l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires - Pas de secret entourant les allocations professionnelles
Québec, le 2 juillet 2015
Le ministre de la Santé et des Services sociaux, monsieur Gaétan Barrette, tient à rectifier certaines informations erronées qui ont été véhiculées dans les médias, entourant l’entente de principe survenue entre le gouvernement et l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires.
« Il n’y a pas de secret entourant cette entente ni son contenu. On ne discute pas d’une entente de principe sur la place publique avant que l’organisation ait pu la soumettre à ses membres et l’entente avec les pharmaciens propriétaires n’a pas fait exception, en suivant le processus normal de toute négociation », a d’abord corrigé le ministre Barrette.
De plus, le gouvernement a obtenu, dans cette entente, que les pharmaciens propriétaires acceptent les clauses de la Loi 28, qui génèrent pour le gouvernement des économies de 133 millions de dollars par an pour les trois prochaines années, soit près de 400 millions de dollars et non 133 millions au total.
« Le retrait du plafond des allocations professionnelles versées par les compagnies pharmaceutiques ne vise pas un revenu supplémentaire pour les pharmaciens propriétaires, puisque toutes les sommes de ces allocations doivent être réinvesties dans les services aux patients » a précisé le ministre. « Ainsi, du personnel supplémentaire pourrait par exemple être embauché pour assurer les nouveaux services offerts par les pharmaciens. Le retrait du plafond des allocations professionnelles devient le levier dont les pharmaciens avaient besoin pour négocier avec leurs vis-à-vis et dégager les sommes requises pour assurer les services à la population » a conclu le ministre.
L’entente de principe a été entérinée à la majorité par les membres de l’Association québécoise des pharmaciens propriétaires lundi soir et doit maintenant être autorisée par le Conseil du Trésor.