Ministère de la Santé et des Services sociaux

Information pour les professionnels de la santé

Demandes anticipées d'aide médicale à mourir

Depuis le 30 octobre 2024, les demandes anticipées d’aide médicale à mourir sont possibles, selon des circonstances particulières et des conditions très précises.

Toute l’information nécessaire concernant les demandes anticipées pour les professionnelles et professionnels de la santé ou des services sociaux est disponible sur cette page.

À propos de l'aide médicale à mourir

Informations pour les professionnelles et professionnels de la santé ou des services sociaux

Les informations contenues dans cette page s’adressent aux professionnelles et professionnels de la santé ou des services sociaux qui auront à informer et à accompagner dans leur réflexion les personnes souhaitant formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir et leurs proches. La page Demande anticipée d’aide médicale à mourir Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. sur Québec.ca est la source d’information pour la population.

Le bloc 1 de la formation Principes et pratiques entourant la Loi concernant les soins de fin de vie développé par l’Institut de soins palliatifs et de fin de vie Michel-Sarrazin – Université Laval est maintenant disponible sur le site de l'Environnement numérique d’apprentissage (ENA) Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre..

Contexte

En juin 2023, la Loi concernant les soins de fin de vie Ce lien ouvre une nouvelle fenêtre. (LCSFV - chapitre S-32.0001) a été modifiée pour permettre notamment les demandes anticipées d’aide médicale à mourir (DAAMM). Plus précisément, on distingue deux types de demandes d’aide médicale à mourir :

  • la demande contemporaine, formulée en vue de recevoir ce soin à court terme;
  • la demande anticipée, formulée en vue de recevoir ce soin après que la personne soit devenue inapte à la suite d’une maladie grave et incurable menant à l’inaptitude à consentir aux soins (par exemple, la maladie d’Alzheimer).

Ainsi, sous réserve de répondre aux obligations de la Loi, une personne atteinte d’une maladie grave et incurable menant à l’inaptitude, apte à consentir aux soins et sous certaines conditions, peut formuler une demande anticipée d’aide médicale à mourir, assistée d’un professionnel compétent, c’est-à-dire une ou un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée. Un trouble mental autre qu’un trouble neurocognitif ne peut pas être une maladie pour laquelle une personne peut formuler une demande.

Le terme professionnel compétent, qui a été introduit dans le cadre des récentes modifications de la Loi concernant les soins de fin de vie, désigne une ou un médecin ou une infirmière praticienne spécialisée.

La Loi concernant les soins de fin de vie fixe les conditions pour les personnes qui souhaitent formuler, retirer ou modifier une demande anticipée d’aide médicale à mourir ainsi que pour les professionnels compétents. De plus, des obligations sont prévues pour le traitement de la demande au moment où la personne sera devenue inapte à consentir aux soins.

D’autres dispositions de la Loi concernant les soins de fin de vie énoncent les obligations de déclaration à la Commission sur les soins de fin de vie pour les médecins et les infirmières praticiennes spécialisées en lien avec les demandes anticipées d’aide médicale à mourir. Ainsi, ces professionnelles et professionnels doivent transmettre ces informations à la Commission en utilisant le formulaire prévu à cet effet sur la plateforme de service d’acheminement des formulaires informatisés et suivi de requêtes (SAFIR).

Dernière mise à jour : 30 octobre 2024

Sondage

Nous aimerions recueillir vos impressions sur cette section et en apprendre davantage sur vos habitudes d'utilisation.

Répondre Répondre plus tard
Haut de page