Ministère de la Santé et des Services sociaux

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Situations médicales

Intoxication

Mise à jour du 4 septembre 2024 :

La prise de glycémie capillaire est à considérer selon le contexte (voir Interventions).
L’administration de la naloxone si suspicion d’intoxication ou surdose des opioïdes concerne les opioïdes avec ou sans ordonnance.
Si un opioïde a été administré en établissement précédent un transfert, les critères d’administration de la naloxone s’appliquent comme s’il s’agissait d’un fentanyl administré par les paramédics.
Documenter la quantité de naloxone administrée par PI-témoin, PR (ex. : dosage, répétition).
Puisque la réponse à la naloxone en cas de surdosage volontaire ou accidentel aux opioïdes d’ordonnance est bonne, une approche plus prudente est préconisée afin d’éviter le sevrage aigu. Le même raisonnement s’applique lors de l’administration du fentanyl par le paramédic (voir Remarques).

Indications

Histoire d’intoxication avec des médicaments, de l’alcool, de la drogue ou tout autre produit

Objectifs de soins

  • Identifier la présence d’un toxidrome.
  • S’assurer d’une performance ventilatoire et d’une oxygénation adéquate (cibles de saturométrie).
  • Administrer l’antidote pour l’intoxication aux opioïdes.

Interventions

Rechercher des signes, des symptômes et des antécédents (médicaux, de consommation, etc.) pouvant expliquer la situation clinique :

Considérer l’administration de la naloxone (voir la fiche Naloxone) si :

  • Suspicion d’intoxication ou surdose aux opioïdes (avec ou sans ordonnance)
    ET
    Bradypnée entraînant une hypoventilation
    ET
    État d’éveil « P-U »
  • Administration du fentanyl par le paramédic
    ET
    Bradypnée entraînant une hypoventilation
    OU
    -3 à -5 sur l’échelle de Richmond
    (voir la fiche Échelle d’agitation et de sédation de Richmond).

Considérer

Remarques

Si un opioïde a été administré en établissement avant un transfert, les critères d’administration de la naloxone s’appliquent comme s’il s’agissait d’un fentanyl administré par les paramédics.

Documenter la quantité de naloxone administrée par PI-témoin, PR (ex. : dosage, répétition).

Intoxication aux opioïdes d’ordonnance

Les opioïdes d’ordonnance représentent les opioïdes achetés en pharmacie et prescrits par un médecin au patient pour de la douleur aiguë ou chronique avec un dosage connu et pris de façon régulière. Puisque la réponse à la naloxone en cas de surdosage volontaire ou accidentel aux opioïdes d’ordonnance est bonne, une approche plus prudente est préconisée afin d’éviter le sevrage aigu. Le même raisonnement s’applique lors de l’administration du fentanyl par le paramédic.

Gestion des voies respiratoires/intubation

Les méthodes de base de gestion des voies respiratoires doivent être appliquées jusqu’à trois minutes après la dernière dose de naloxone. Après ce délai, évaluer la possibilité d’intuber le patient (voir le protocole Insuffisance respiratoire).

Centre antipoison du Québec (CAPQ)

Si le paramédic reçoit des directives d’un intervenant du CAPQ lors d’une intervention, se référer au protocole Directives d’un professionnel de la santé.

Intoxication pédiatrique

Les intoxications du jeune enfant sont le plus souvent accidentelles, et se présentent parfois sans histoire claire d’ingestion. Chez le jeune enfant, parfois un seul comprimé suffit pour provoquer une intoxication mettant en danger les fonctions vitales.

Dernière mise à jour : 04 septembre 2024

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