Évolution du nombre de nouveaux diagnostics¹ d’infection par le VIH, selon l’année du prélèvement et selon le sexe, Programme de surveillance de l’infection par le VIH, Québec, 2002 à 2010²

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Source : Programme de surveillance de l’infection par le VIH au Québec, 2011, Institut national de santé publique du Québec

Tiré de Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec, année 2010 (et projections 2011), ministère de la Santé et des Services sociaux, 2011, p. 45

Notes :

1. Un nouveau diagnostic en est un qui est établi chez une personne qui n’avait jamais eu de test VIH auparavant ou dont tous les tests antérieurs étaient négatifs. On présume que l’infection par le VIH vient d’être détectée pour la première fois chez la personne concernée, ce qui n’implique pas nécessairement que l’infection soit récente. Les nouveaux diagnostics concernent des cas d’infection récente si le dépistage a été précoce ou des cas d’infection ancienne tardivement dépistée. Dans la majorité des nouveaux diagnostics, il est impossible d’établir s’il s’agit d’une infection récente ou d’une infection ancienne tardivement dépistée.

2. Période d’avril 2002 à décembre 2010.

Faits saillants

• De 2002 à 2010, au Québec, dans la population en général, le nombre de nouveaux diagnostics d’infection par le VIH montre des variations importantes. En 2010, on dénombre 318 nouveaux diagnostics, soit une légère augmentation par rapport au nombre de cas enregistrés en 2009.
• Ces diagnostics portent à 6 352 le nombre de personnes infectées par le VIH cumulativement enregistrées au programme de surveillance depuis avril 2002, dont 3 291 nouveaux cas, 2 746 anciens cas³ et 315 qu’il est impossible de caractériser comme étant des anciens ou des nouveaux cas⁴.
• Ce nombre cumulatif de cas reste en deçà des estimations de prévalence produites par l’Agence de la santé publique du Canada pour le Québec, selon lesquelles environ 18 000 personnes vivaient avec le VIH dans la province en 2008⁵.

Notes :

3. Un ancien diagnostic en est un établi chez une personne dont au moins un des tests antérieurs s’était avéré positif. On présume que ce cas n’était pas enregistré au programme parce que ce dernier n’était pas fonctionnel ou parce que la personne n’avait pas un NAM au moment des tests positifs antérieurs ou parce que cette personne avait eu un test positif sans possibilité de l’enregistrer. Plusieurs raisons peuvent expliquer pourquoi les tests positifs antérieurs n’ont pas mené à l’enregistrement du cas : test anonyme, test fait dans le cadre d’une étude de recherche ou pour compléter un dossier de demande d’assurance, test réalisé par un laboratoire qui n’est pas dans le réseau du diagnostic de l’infection par le VIH ou qui n’est pas implanté au Québec, test fait avant la mise en place du programme, etc.

4. Tiré de Portrait des infections transmissibles sexuellement et par le sang (ITSS) au Québec, année 2010 (et projections 2011), ministère de la Santé et des Services sociaux, 2011, p. 45

5. Il faut se rappeler que le Programme de surveillance de l’infection par le VIH n’a été mis en place qu’en avril 2002 et que les données qui sont rapportées n’incluent pas toutes les personnes au courant de leur statut biologique d’infection par le VIH avant son implantation, ni toutes celles qui ont été dépistées depuis 2002 (notamment les cas sans NAM qui sont exclus du système actuel). Il faut aussi se rappeler qu’un système de surveillance basé sur la déclaration des cas par les laboratoires ne peut enregistrer les personnes infectées par le VIH qui ne sont pas dépistées et qui ignorent leur séropositivité.

Femmes

• Globalement, chez les femmes, le nombre de nouveaux diagnostics d’infection par le VIH affiche une diminution constante durant la période à l’étude (sauf dans la période de 2002 à 2003).
• En 2010, on dénombre 59 cas, soit une légère augmentation relativement à 2009 (51 cas).
• Le nombre de nouveaux diagnostics d’infection par le VIH chez les femmes est nettement inférieur à celui établi chez les hommes, et ce, concernant toute la période à l’étude.
• Cet écart a cependant diminué. En effet, le nombre de nouveaux diagnostics est demeuré relativement stable chez les femmes mais il a diminué de façon importante chez les hommes.
• À titre d’information, voici quelques données complémentaires⁶ :
  • on dénombre 657 anciens diagnostics d’infection par le VIH chez les femmes;
  • chez les femmes, la principale catégorie d’exposition au VIH est la provenance d’un pays où le VIH est endémique et où prédomine la transmission hétérosexuelle du virus;
  • l’âge médian des femmes ayant reçu un nouveau diagnostic est de 37 ans.

Note :

6. Tiré du Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec – Mise à jour des données au 30 juin 2010, Institut national de santé publique du Québec, février 2011, pp. III, IV et 5

Hommes

• Chez les hommes, durant la période à l’étude, le nombre de nouveaux diagnostics d’infection par le VIH affiche des variations importantes, tant à la hausse qu’à la baisse, et ce, d’une année à l’autre.
• L’année 2006 affiche le plus grand nombre de nouveaux diagnostics, soit 374.
• Globalement, au cours de la période à l’étude, le nombre de nouveaux diagnostics chez les hommes a légèrement augmenté, passant de 183 en 2002 à 259 en 2010.
• Le nombre de nouveaux diagnostics d’infection par le VIH chez les hommes est nettement supérieur à celui établi chez les femmes.
• Cet écart a cependant diminué. En effet, le nombre de nouveaux diagnostics est demeuré relativement stable chez les femmes, mais il a baissé de façon importante chez les hommes.
• À titre d’information, voici quelques données complémentaires⁷ :
  • on dénombre 2 084 anciens diagnostics d’infection par le VIH chez les hommes;
  • chez les hommes, les rapports sexuels avec d’autres hommes constituent la principale catégorie d’exposition au VIH;
  • l’âge médian des hommes ayant reçu un nouveau diagnostic est de 41 ans.

Note :

7. Tiré du Programme de surveillance de l'infection par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH) au Québec – Mise à jour des données au 30 juin 2010, Institut national de santé publique du Québec, février 2011, pp. III, IV et 5