Certains usagers requièrent des services tertiaires spécialisés en raison de la complexité ou de la gravité de leur état. Cela inclut notamment des expertises en cardiologie, en neurochirurgie, en traumatologie ou en pédiatrie.

Dans un esprit de partenariat et de ressources spécialisées limitées, l’objectif des RUISSS est de favoriser la collaboration entre les établissements, les universités et les hôpitaux universitaires afin de mieux coordonner les soins, l’enseignement, la recherche et l’évaluation des technologies. Ils aident aussi les régions de leur territoire à maintenir la compétence de leur personnel professionnel et médical, et leur apportent du soutien en ce qui a trait aux services à la population.

Chaque RUISSS est responsable d’un territoire qui lui est propre, incluant les secteurs avoisinant les établissements qui lui sont associés. Il collabore également avec les établissements des régions périphériques, intermédiaires et plus éloignées dont il est responsable.

Sauf exception, chaque établissement membre d’un RUISSS offre des services dans le ou les domaines d’expertise qui lui sont reconnus. Les corridors de services y sont bidirectionnels et leurs modalités de fonctionnement font l’objet d’ententes formelles entre les établissements membres du RUISSS et les établissements de son territoire.

Un établissement membre d’un RUISSS fournit des soins et des services de deuxième ligne à une ou des instances locales de son territoire, si Santé Québec juge qu’une telle contribution est nécessaire. Les établissements universitaires de santé membres d’un RUISSS aident les établissements de leur territoire qui ne peuvent assurer les soins de deuxième ligne. Il peut s’agir, par exemple, d’une aide ponctuelle lorsqu’il y a interruption des services ou, mieux encore, d’une aide visant à prévenir de telles interruptions à court, moyen et long terme.