Ministère de la Santé et des Services sociaux

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Services préhospitaliers d'urgence

Demandes de transfert des clientèles de l'urgence

Lorsque le besoin de transfert vers un autre établissement (ou une autre ressource) d’un usager ayant été inscrit à l’urgence est établi, ou lors d’un retour à domicile d’un usager non autonome, le mode de transport le plus approprié doit être choisi. Un transport interhospitalier ou un retour à domicile ne requiert pas nécessairement un véhicule ambulancier. Les centres hospitaliers demandeurs sont responsables du choix du mode de transport le plus approprié vers une autre installation du même établissement ou d’un autre établissement.

Par ailleurs, lorsqu’il y a recours aux ressources préhospitalières pour un transfert interétablissement, le personnel du centre hospitalier évalue le niveau d’urgence ou de priorité du transfert et transmet l’information pertinente aux personnes concernées du centre de communication santé (CCS). Celles-ci doivent alors assurer une réponse respectant le niveau de priorité déterminé correspondant aux besoins de l’usager. L’objectif visé par cette modulation est d’assurer une disponibilité optimale des ressources préhospitalières sur le territoire.

Par contre, les transports adaptés présentent des avantages certains pour des clientèles présentant des pathologies moins urgentes ou ne nécessitant pas la lourdeur de l’encadrement liée à l’intervention ambulancière. Le transport en taxi, avec la famille ou avec un bénévole peut être tout à fait approprié et devrait être considéré dans les circonstances où la personne peut se déplacer de façon sécuritaire.

Lorsque l’usager transféré est colonisé ou infecté avec une bactérie multirésistante ou que la possibilité d’une maladie infectieuse transmissible est évoquée, des mesures de prévention et de contrôle des infections (PCI) doivent être prises, selon l’agent pathogène connu ou soupçonné (le syndrome présenté), avant, pendant et après le transport. L’équipe PCI de l’établissement doit, en collaboration avec les acteurs concernés, élaborer des politiques et des procédures à cet effet.

Transport adapté ou véhicule ambulancier

Un transport adapté doit être privilégié lorsque cliniquement approprié, et ce, dans le but de réduire les coûts systémiques et d’améliorer l’efficience et la disponibilité des SPU envers les situations d’urgence de plus haute priorité.

Lorsque la condition clinique de l’usager ne requiert pas un transfert urgent ou des soins actifs, la coordination et la planification du transport sont souvent plus faciles avec un transporteur adapté qu’avec les SPU. L’utilisation du transport adapté inclut les avantages suivants :

  • augmentation de la disponibilité des services ambulanciers permettant une amélioration du temps de réponse auprès de la clientèle ayant des besoins immédiats;
  • ponctualité mieux assurée pour les demandes planifiées;
  • diminution importante des coûts de transport pour l’établissement;
  • possibilité de transporter plus d’un usager à la fois.

Lorsqu’au sein d’un établissement, plus d’une demande de transfert est envisagée (par exemple pour des examens spécialisés), la coordination centralisée de ces transferts et, plus particulièrement, de ceux nécessitant une ambulance favorise significativement l’optimisation opérationnelle pour les SPU et les retombées financières auprès de l’établissement concerné. À ce titre, cette coordination centralisée est donc fortement recommandée.

Au regard du transport interétablissement, le transport par ambulance représente le mode de transport le plus approprié lorsque :

  • le médecin, l’infirmière ou l’inhalothérapeute accompagne l’usager lors du transport;
  • l’usager doit absolument demeurer couché en raison de sa condition médicale (ce dernier doit être transféré du lit à la civière des ambulanciers directement et ne peut se mettre debout pour effectuer ce transfert) à moins que celle-ci ne soit sa condition usuelle;
  • l’administration de médicaments par voie parentérale ne peut être retardée ou temporairement cessée : en ce cas, la décision repose sur le risque identifié, réel ou appréhendé, correspondant à la situation particulière de la personne concernée par le transport.

Dernière mise à jour : 12 juillet 2021, 10:39

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