Une fois l’épisode de soins aigus terminé, les différentes instances concernées agissent avec toute la diligence possible pour que les usagers dont l’état nécessite un hébergement ne souffrent d’aucun délai d’attente. Il faut se souvenir qu’au-delà des services d’hébergement, les CHSLD offrent également des services tels que l’hébergement temporaire ou les lits de répit. Le rôle des comités d’évaluation en est un d’accès à l’hébergement.

Pour faciliter cette opération, toutes les mesures utiles doivent être mises en œuvre. Parmi celles-ci, on retiendra plus particulièrement :

• favoriser la possibilité d’un placement temporaire dans un territoire où des lits sont disponibles;
• réviser les mécanismes d’admission afin que les lits disponibles (hébergement, répit ou temporaire) puissent être disponibles et utilisés en moins de 24 heures, 7 jours par semaine;
• uniformiser les services d’un territoire à l’autre (heures d’admission des usagers, étude des dossiers);
• soutenir les services dans les CHSLD, en hébergement privé, etc., en y offrant des services professionnels adéquats (médecin, infirmière, pharmacien) et un plateau technique minimal (pompes volumétriques, mini-perfuseurs, saturomètres).

Aussi, notons qu’il demeure impératif d’éviter les transitions sans valeur ajoutée pour l’usager autant que possible. Ces diverses installations, intégrées ou non au CISSS/CIUSSS, répondent aux besoins des usagers 24 heures sur 24, 7 jours sur 7. D’ailleurs, elles doivent participer au plan de désencombrement du centre hospitalier, élaboré sous l’égide de l’établissement, en assurant, notamment, des mesures de surcapacité. En respect du principe d’intégration et d’effort assurant la fluidité du parcours de soins, cette disposition s’applique autant aux centres de réadaptation qu’aux CHSLD. Enfin, notons que les services d’Hébergement temporaire permettent une alternative à l’hospitalisation lorsque pertinent et, ainsi, assurent un parcours de soins approprié à la condition clinique des usagers.