Lorsque l’intervention clinique auprès de l’usager pris en charge par les services préhospitaliers est optimisée, le travail des intervenants œuvrant à l’urgence est facilité. Pour ce faire, un plan visant l’amélioration de la qualité et de la disponibilité des ressources préhospitalières de même que l’instauration de nouvelles modalités de soins par les TAP est à prévoir. De plus, le développement du programme de soins avancés préhospitaliers apporte également une amélioration à la qualité des services offerts aux populations visées par ce volet.

Le réseau préhospitalier établit les horaires de couverture populationnelle en fonction de la variation de la demande et met en place, lorsque possible, des mécanismes d’ajustement pour répondre aux pointes d’achalandage. À cet égard, le centre hospitalier prend note de l’importance de la compression du délai de prise en charge des personnes amenées à l’urgence par ambulance. Un délai indûment prolongé retarde la remise en disponibilité des ambulances et nuit à l’accès aux soins préhospitaliers pour la communauté, ce qui peut se traduire en effets délétères pour la population souffrant de pathologies chronodépendantes.

Dans les régions urbaines, la meilleure orientation des ambulances prévoit de diriger celles-ci en appliquant une gestion en temps réel de la situation d’occupation des installations plutôt qu’un modèle par alternance d’attribution. Ainsi, le souci de la capacité d’une urgence à recevoir un nouvel usager implique une meilleure qualité de la PEC de ce dernier.