• Soutien à domicile

Le maintien dans la communauté de la personne aînée en perte d’autonomie est souhaité, et ce, pour la plus longue durée possible. Il est réalisé grâce à l’existence d’un continuum de services permettant d’offrir, autant en amont qu’en aval de l’urgence, tout un éventail de soins et de services.

Il importe que ces services soient développés et accessibles dans chacun des CISSS/CIUSSS du Québec. D’ailleurs, la mise en place de la politique Vieillir et vivre ensemble : chez soi, dans sa communauté, au Québec permet de développer cette approche.

Soutien à domicile

Le soutien à domicile s’appuie sur une gamme de services dont l’intensité et la diversité sont essentielles au retour des personnes dans leur milieu de vie, notamment celles en perte d’autonomie dont les soins ne nécessitent plus le plateau technique ou le niveau de surveillance du centre hospitalier.

La gamme de services en soutien à domicile comporte :

• les soins et services professionnels;
• les services médicaux;
• les soins infirmiers;
• les services de nutrition;
• les services de réadaptation de base : physiothérapie, ergothérapie, orthophonie et audiologie;
• les services d’inhalothérapie;
• les services psychosociaux;
• les services d’organisation communautaire.

À cette liste s’ajoute l’accès à des services de consultation (par exemple en psychogériatrie, en gériatrie, en psychiatrie) ainsi qu’à des services de réadaptation spécialisés, qui constituent souvent des éléments essentiels des services à domicile.

Le pharmacien fait également partie de l’équipe de soutien à domicile, bien qu’il ne se déplace pas au domicile, sauf dans de rares cas. L’instance locale devra conclure des ententes avec les pharmaciens lorsque cette expérience est requise pour les personnes ayant des besoins particuliers. Tous ces services sont offerts par le réseau public, à domicile ou en ambulatoire.

Les services d’aide à domicile comprennent entre autres :

• les services d’assistance personnelle : soins d’hygiène, aide à l’alimentation, mobilisation, transferts, etc.;
• les services d’aide domestique : entretien ménager, préparation de repas, approvisionnement et autres courses, entretien des vêtements, lessive, etc.;
• les activités de soutien civique : aide pour administrer le budget, remplir des formulaires, etc.;
• les services de popote et d’accompagnement, les visites d’amitié, etc.;
• l’assistance à l’apprentissage : activités d’entraînement et de stimulation aux activités personnelles et domestiques, soutien aux activités occupationnelles et aux activités de réadaptation, etc.;
• l’appui aux tâches familiales : dans le cas d’un parent ou d’un conjoint ayant une incapacité pour réaliser des activités telles que le soutien à l’organisation matérielle, le soin des enfants, l’aide aux devoirs, etc.

Les services aux personnes proches aidantes représentent, quant à eux :

• le gardiennage ou la “ présence-surveillance ” pour les personnes aînées;
• le répit;
• le dépannage;
• l’appui aux tâches quotidiennes;
• les services psychosociaux;
• les services d’organisation communautaire.

Par ailleurs, le soutien technique comprend à la fois les fournitures médicales et spécialisées, les équipements et les aides techniques nécessaires pour qu’une personne puisse demeurer à son domicile ou y retourner. Il est considéré dès l’étape d’évaluation des besoins de la personne, si possible avant tout recours aux services, ou encore pour faciliter ou optimiser la prestation de services professionnels ou de services d’aide à domicile. De plus, l’accès au soutien technique peut contribuer grandement à protéger des accidents les personnes elles-mêmes, les personnes proches aidantes ou le personnel. Il permet de maintenir l’autonomie fonctionnelle de la personne et offre à certaines clientèles un plus grand confort : ainsi, il serait souhaitable d’étendre l’accès au soutien technique aux personnes recevant des soins palliatifs.